lundi 28 février 2011

Un petit geste pour les restos du coeur

Après 25 ans d’engagement, les Restos du Cœur organisent leur collecte annuelle pour offrir des repas aux plus démunis. Les 4 et 5 Mars, dans les tous les hypermarchés et supermarchés et partout en France, les clients seront sollicités pour acheter et donner aux Restos du Cœur les produits dont ils ont besoin.

A cette occasion, plus de 41 000 bénévoles seront sur place pour collecter les produits, aux côtés desquels se mobiliseront également 3 000 salariés de Carrefour et Danone.

En effet, pour la troisième année consécutive, Carrefour et Danone s’associent aux Restos dans le cadre d’un partenariat à plusieurs niveaux : mobilisation les jours de collecte, mécénat de compétence tout au long de l’année et opération promotionnelle du 16 au 22 Mars durant laquelle 1 repas est offert aux Restos pour l’achat de 4 produits.

Nous comptons également sur votre mobilisation à vous, blogueurs, pour soutenir les Restos du Cœur. Ainsi, pour chaque billet publié sur les Restos du Cœur, Danone et Carrefour s’engagent à offrir 10 Repas aux Restos du Cœur. L’an dernier, cette mobilisation des blogueurs avaient permis d’offrir 16 675 repas.
 
 
Comment participer ?

1. Rédigez un article sur votre site ou blog pour relayer les informations relatives à la collecte.

2. Envoyez un email à l'adresse email anti-spam avec le lien vers votre article. N'oubliez pas cette 2nde étape sans quoi votre participation ne pourra pas être comptabilisée.
 

Egoisme | Psychologies.com

Egoisme | Psychologies.com:
A méditer

dimanche 27 février 2011

Papillon

Juste parce que c'est beau et symbolique...
"There's an empty space inside my heart
Where the wings take root"
Radiohead: Lotus flower


Merci

Un joli papillon bleu créé tout spécialement pour moi par des mains amicales et expertes, s'est envolé de Paris pour venir se poser chez moi.
Merci Gilbert pour ce cadeau énorme qui me réchauffe le coeur.

Crucify


Every finger in the room
is pointing at me
I wanna spit in their faces
Then I get afraid of what that could bring
I got a bowling ball in my stomach
I got a desert in my mouth
Figures that my courage would choose to sell our now
I've been looking for a savior in these dirty streets
looking for a savior beneath these dirty sheets
I've been raising up my hands
Drive another nail in
Just what God needs
One more victim

[Chorus:]
Why do we
Crucify ourselves
Every day
I crucify myself
Nothing I do is good enough for you
Crucify myself
Every day
And my heart is sick of being in chains

Got a kick for a dog
Beggin' for Love
I gotta have my suffering
So that I can have my cross
I know a cat named Easter
He says will you ever learn
You're just an empty cage girl
If you kill the bird
I've been looking for a savior in these dirty streets
looking for a savior beneath these dirty sheets
I've been raising up my hands
Drive another nail in
Got enough guilt to start
my own religion
Please be
Save me
I cry

[Chorus:]
Why do we
Crucify ourselves
Every day
I crucify myself
Nothing I do is good enough for you
Crucify myself
Every day
And my heart is sick of being in chains



La steppe

Si tu ne cours pas
C'est le froid qui t'endormira
Et si tu ne t'arrêtes pas
C'est le souffle qui te manquera
Et la mort
Te prendra
Sans savoir que tu n'y croyais pas
La neige
Lentement
Couvrira ton corps raide de froid

Ne pleure pas

Il ne faut pas
Car l'eau de tes yeux gèlera

Il faut croire

Jusqu'à la mort
Que l'inespéré viendra encore

Cours, cours traîne-toi

Dans la steppe immense et gelée
Tu vivras, oh tu vivras
Jusqu'à ce que le soleil soit couché

Un traîneau

Glissera
Jusqu'à toi
Et t'emportera
Tu reverras
Ta maison
Et ta femme qui sent si bon

Ou peut-être qu'en marchant bien

Avant la nuit tu seras sein
Et peut-être qu'après tout
Le village n'est pas si loin
Oh tu vois déjà
Briller ses lumières dans ton esprit
Juste avant la nuit
Elles brilleront comme un feu de joie

Ne pleure pas

N'oublie pas
Car l'eau de tes yeux gèlera

Ne perds pas

Tout espoir
Il ne resterait plus qu'à t'asseoir
Et sois sûr
Sois sûr
Que l'inespéré peut arriver
Oh sois sûr, sois sûr
L'inespéré peut venir
Sois sûr, sois sûr
L'inattendu peut arriver
Sois sûr, sois sûr
L'inattendu peut venir
Sois sûr, sois sûr
Sois sûr, sois sûr
Sois sûr, sois sûr


 




Découvrez la playlist La steppe avec Les Rita Mitsouko

Mental

"Je crois qu'on a tous une bonne étoile sauf que desfois elle est bien planquée.
Certaines même plus que d'autres, il faut aller les débusquer
Parfois ça prend du temps quand tu fais trois fois le tour du ciel.
Mais si tu cherches c'est que tu avances, à mon avis c'est l'essentiel
Je fais partie de ceux qui pensent qu'y'a pas de barrières infranchissable.
Il faut y croire un peu, y'a bien des fleurs qui poussent dans le sable
Et c'est quand tu te bats qu'il y'a de belles victoires que tu peux arracher.
Comme se relever avec une moelle épinière en papier maché
Je n'apprends rien à personne, tu es vivant tu sais ce que c'est.
Vivre c'est accepter la douleur, les échecs et les décès
Mais c'est aussi plein de bonheur, on va le trouver en insistant.
Et pour ça, faut du coeur et un mental de résistant."

Grand corps malade

Une prédisposition génétique mais pas de gène de la dépression !!!!

Selon Bruno Giros, directeur de recherche au CNRS et responsable du laboratoire "Neurobiologie et psychiatrie" à l’Inserm, "dans le cas du trouble bipolaire, le risque d’être malade est 10% plus important chez une personne ayant un apparenté au premier degré - père, mère, frère ou soeur - qui est lui-même malade". Un risque qui grimpe même à 60% pour des jumeaux monozygotes. "Dans le cas de la dépression majeure (ou unipolaire), ce terrain génétique existe également, précise le chercheur, mais le risque est moins élevé que pour le trouble bipolaire."

Reste qu’il n’y a "pas de gène de la dépression, ni de toute autre maladie psychiatrique, d’ailleurs", souligne Bruno Giros. "Les gènes ne transmettent pas la dépression", confirme Philippe Fossati, chercheur au laboratoire "Vulnérabilité, adaptation et psychopathologie" (CNRS). "Ils transmettent des facteurs de vulnérabilité à la dépression".
La région du cerveau appelée cortex préfrontal dorso-médian permet de dresser une "carte d’identité émotionnelle" de chaque individu, explique Philippe Fossati. Or, chez les dépressifs, l’activité de cette zone cérébrale est particulière. "Tout se passe comme si les dépressifs s’étaient spécialisés dans le traitement des émotions négatives", commente le scientifique. L’IRM (imagerie par résonance magnétique) permet ainsi de différencier les sujets dépressifs des sujets normaux, selon Philippe Fossati. Son équipe vérifie actuellement "ce qui va se passer dans le cerveau des dépressifs" après un traitement médical : vont-ils garder leur spécificité cérébrale ? Si c’était le cas, "on pourrait donc prédire les risques de rechute ou de vulnérabilité à la dépression chez certains individus", avance le spécialiste.
Toutefois, chercher une prédisposition dans les gènes ou le cerveau ne doit pas faire oublier le rôle joué par l’environnement dans l’apparition de la dépression. Comme le rappelle Bruno Giros, "le passage vers la maladie peut être également favorisé, ou au contraire protégé, par une naissance à risque (prématurité importante, complications obstétriques...), un virus ou encore les relations psychologiques avec autrui". Et, quelle qu’en soit la cause, la dépression n’est pas une fatalité.

3 galères par jour

J'ai vu à la télé  l'autre soir une dame qui venait faire la promo de son livre .
Bravo madame la journaliste "psy de mes deux", grâce à vous des milliers de gens vous se sentir mieux et vous, vous allez vous remplir les poches..Il suffit de trouver 3 bons moments dans sa journée, et hop la vie est belle!!!
Et d' expliquer que seul 10% de nos soucis viennent de l' extérieur et que le reste viens de nous; d'abord de notre gène de la dépression ( d' où elle sort ça?) et de notre incapacité à apprécier la vie...3 pensées positives et tout va bien..Et voilà un bouquin pour nous expliquer comment être heureux.
Encore un de ces charlatans qui profitent du malheur des autres, qui pensent qu'il suffit de lire un bouquin pour que tout aille mieux; et en plus de nous culpabiliser car nous sommes incapables d' apprécier la vie. ( sans son bouquin bien sûr!!) Mme le Dalaï Lama bien de chez nous, vous aurez du succès ça c'est sûr et vous aurez chaque jour au moins un "kif" en regardant votre compte en banque!!
J' ajouterais encore qu' elle pourrait faire une BA supplémentaire en faisant un prix à tous les SDF, chômeurs et crève-la-faim du monde entier...

 
Voici comment il est présenté par la maison d' édition:



Le bonheur est une science, il se crée, s’entretient, et se protège. S’appuyant sur les découvertes de la psychologie positive, F S-S( je vais pas lui faire de la pub en plus!) nous apprend à déguster le bonheur là où il se trouve.

Petits mots, lettres de gratitude, respiration, méditation… ce qui importe c’est de donner du sens à nos actions, nous ressourcer et de contribuer au bien-être des autres. 3 kifs par jour la devise pour chaque jour songer, agir, réfléchir et repérer 3 gestes, souvenirs, paroles, attitudes ou expériences qui nous font du bien !
Ce livre est un apprentissage pour mieux se connaître, chasser les idées noires, croire en soi, éloigner les rancoeurs et apprendre à se propulser toujours plus loin : nous détenons tous les clés de notre propre bonheur !
Faites de ce livre votre livre de chevet, recommandez-le à tous ceux à qui vous voulez du bien, parlez-en et surtout appropriez-vous définitivement ce droit au bonheur que nous avons tous.

L’AUTEUR : journaliste, spécialiste du développement durable et conceptrice de sites internet. Elle écrit des livres à partir de sa propre expérience (Se marier autrement, Conseils d’amies avant d’avoir son premier enfant...). Diplômée en psychologie transpersonnelle en 1986 de JFK University en Californie, elle a été parmi les premiers à enseigner la programmation neuro-linguistique en France dans les années 80 et a été consultante en entreprise spécialisée dans la qualité du service et des relations humaines. (Quel CV!!!)

Tiens , moi aussi je vais écrire un bouquin:
" Comment devenir dépressive en dix étapes"
 (sous-titre) si vous n' avez pas la chance d' avoir le gène de la dépression très développé!!!!

samedi 26 février 2011

Tout comme vous je connais ce sentiment de solitude et d'isolement....



Vous c'est l' eau, c'est l'eau qui vous sépare et vous laisse à part....
Je fredonnais tout à l' heure cette chanson en pensant à mon "sentiment de solitude et d' isolement"...
Clin d' oeil aussi à Valérie qui est au milieu de l' océan tout là-bas...

jeudi 24 février 2011

C'est Ma chanson: Pull Marine


Solitude

Je ne me sens jamais plus seul que lorsque je livre mon cœur à quelque ami, parce que je comprends mieux alors l’infranchissable obstacle. Il est là, cet homme ; je vois ses yeux clairs sur moi ; mais son âme, derrière eux, je ne la connais point. Il m’écoute. Que pense-t-il ? Oui, que pense-t-il ? Tu ne comprends pas ce tourment ? Il me hait peut-être ? ou me méprise ? ou se moque de moi ? Il réfléchit à ce que je dis, il me juge, il me raille, il me condamne, m’estime médiocre ou sot. Comment savoir ce qu’il pense ? Comment savoir s’il m’aime comme je l’aime ? et ce qui s’agite dans cette petite tête ronde ? Quel mystère que la pensée inconnue d’un être, la pensée cachée et libre, que nous ne pouvons ni connaître, ni conduire, ni dominer, ni vaincre !
Et moi, j’ai beau vouloir me donner tout entier, ouvrir toutes les portes de mon âme, je ne parviens point à me livrer. Je garde au fond, tout au fond, ce lieu secret du Moi où personne ne pénètre. Personne ne peut le découvrir, y entrer, parce que personne ne me ressemble, parce que personne ne comprend personne.
Me comprends-tu, au moins, en ce moment, toi ? Non, tu me juges fou ! tu m’examines, tu te gardes de moi ! Tu te demandes : « Qu’est-ce qu’il a, ce soir ? » Mais si tu parviens à saisir un jour, à bien deviner mon horrible et subtile souffrance, viens-t’en me dire seulement : Je t’ai compris ! et tu me rendras heureux, une seconde, peut-être.
- Guy De Maupassant, Solitude

mercredi 23 février 2011

Chiraquie, Sarkoland, même combat...


Terminal Beauty

Terminal Beauty est l'un des titres du nouvel album( 2007) des Rita Mitsouko, intitulé Variéty
En duo avec Serj Tankian, qui n'est autre que le chanteur du groupe System Of A Down, Catherine parle dans cette chanson de l'anorexie,
Un problème très grave et très frequent chez les stars.

Elle y exprime son dégout :
Elles sont si maigres
Qu'elles me font peur
Elles ont l'air aigre
Et pleine de douleur


Avant de sortir cette chanson en anglais, le groupe avait d'abord commencé à l'interpréter en français...

Elles sont jetées dans le décor, naturelles ou sophistiquées
Elles y cultivent un air de mort
Grandes poupées cassées peut-être même baisées
Et on aime ça

Elles sont si maigres
Qu'elles me font peur
Elles ont l'air aigre
Et pleines de douleur
Oh c'est horrible à voir
Elles sont si maigres
Qu'elles me font peur
Elles ont l'air aigre
Et pleines de douleur
Oh c'est horrible à voir

J'ai fermé le magazine
Je l'ai rendu à la dame
Je me suis sentie nauséeuse
Je ne veux plus les voir
C'est horrible et
C'est une insulte à leur beauté

Toutes ces beautés en ruine

Elles sont si maigres
Qu'elles me font peur
Elles ont l'air aigre
Et pleines de douleur
Oh c'est horrible à voir

Toutes ces beautés en ruine


They settled in natural or sophisticated sceneries
Where they cultivate an air of death
Big broken baby dolls maybe fucked
And we love them

They are so meagre
They're scaring me
They look so sour
And full of pain
Oh it's horrible to see

Bodies of the sick held prisoners
Sunken shoulders and giant pubis
The flesh has disappeared
The bones are almost bare
And yet we love them

They are so meagre
They're scaring me
They look so sour
And full of pain
Oh it's horrible to see

I've closed the magazine
Returned it to the lady
I was feeling nauseous, I don't wanna watch them anymore
It's horrible and depressing
It's an insult to their beauty

All those beauties in ruins

They are so meagre
They're scaring me
They look so sour
And full of pain
Oh it's horrible to see

All those beauties in ruins




Ne jouons pas au psy avec nos amis ! | Psychologies.com

Ne jouons pas au psy avec nos amis ! | Psychologies.com: "

« L’amitié ne rend pas le malheur plus léger, mais, en se faisant présence et dévouement, elle permet d’en alléger le poids et ouvre les portes de l’apaisement », écrit Tahar Ben Jelloun (in Éloge de l’amitié, ombre de la trahison de Tahar Ben Jelloun (Points, “Seuil”, 2003)).

lundi 21 février 2011

L'amour

L' amour c'est quand l'autre vous regarde, pose son regard sur vous et voit, au fond,des pépites que vous ignorez, les exhume et vous les apporte.Pour vous enrichir, vous agrandir, vous rendre libre. Le regard d' amour qui fait de vous une autre, vous donne de grands espaces où galoper ivre de bonheur et de fierté. Je suis moi et je suis quelqu'un de formidable parfois, de moins formidables d' autres fois.
Katherine Pancol- J' étais là avant






C' était l' hiver



Francis Cabrel - C'était l'hiver
envoyé par Quarouble. - Regardez plus de clips, en HD !

Les mots TOC


"Je suis pas morose, j'vois la vie en rose
Et je pleure toute la journée
Je veux qu'on m'chuchote, des mots bleus en toc
Ou je sens que j'vais craquer
Je veux qu'on m' chuchote, des mots bleus en toc
Ou je sens que j' vais craquer
Je veux qu'on m' bécote, je veux qu'on m' tripotte
J' veux d' l' amour à en crever" 

Les mots TOC à écouter sur Deezer

dimanche 20 février 2011

C'est dit

Dédiée à mes amis même si je n'ai ni honneur, ni fortune...

Sombre con

Dédiée à tous les sombres cons qui ont croisé ma route et celle de quelques amies...

Rose - Sombre Con

Ingrat tout comme ton physique
Tu as grandi dans ses bras
Nourrit d'elle comme une tique
Jusqu'à paralyser sa voix
Tu as pris tes mots dans sa bouche
Et ton souffle dans ses peines
Et tes mots les plus farouches
Dans le flux brûlant de ses veines..
Hm..

Refrain :
Pauvre idiot, sombre con
Damné, à ne jamais être un homme
Pauvre idiot, sombre con
Avec elle, tu n'auras jamais de mômes..

Trempé ta plume dans ses larmes
Et mis son vin dans ton eau
T'as fait de sa beauté ton charme
Aujourd'hui, tu n'es même plus beau
Tu as vu midi à sa porte
Et ta force au creux de ses reins
Asphyxiée et laissée pour morte,
Mais elle respire ce matin..
Hm..

Refrain

Tu t'es gonflé de ses mots tendres
Empiffré de ses jalousies
Tu t'es saoulé de ses méandres
Mais tu t'en vas aujourd'hui
Tu as saisi toutes ses chances
De voler de ses propres ailes
Tu as su renaitre de ses cendres
Maintenant tu n'as plus besoin d'elle..
Hm..

Amour: à la recherche d'un mode d' emploi

Il y a cinquante ans, le psychanalyste germano-américain Erich Fromm écrivait déjà, dans son Art d’aimer (Desclée De Brouwer, 1995) : “Il n’y a guère d’activité, d’entreprise, dans laquelle on s’engage avec des espoirs et des attentes aussi démesurées, et qui, pourtant, échoue aussi régulièrement que l’amour.”
Autour de l’amour…
Comme très peu d’entre nous en concluront qu’il vaut mieux y renoncer et apprendre à la place la cuisine ou le russe, essayons au moins de comprendre quelques bribes actuelles de cette pulsion tenace. “Est-ce que tu m’aimes ?” Que veut dire exactement le oui qui vient en réponse ? Que l’autre est la personne la plus importante de notre vie ? Que l’on éprouve simplement un vif plaisir à penser à elle ? Dans les deux cas, ce oui est sincère, mais ne pèse toutefois pas le même poids. L’amour est le type même du mot-valise, où chacun fourre ce qui lui convient. Quand l’un parle d’engagement, l’autre, avec le même mot, répond attirance. D’où une inépuisable cascade de malentendus.
Les dilemmes
Du fait de la solitude engendrée par notre individualisme et de l’inlassable décomposition-recomposition des familles, nous nous sentons plus isolés. Il n’est donc pas surprenant que la demande amoureuse soit plus forte que jamais. Mais la démarche n’est guère plus assurée et le taux d’échec reste bien peu encourageant. Pourquoi ? C’est qu’en tant qu’amants, nous sommes devenus à la fois plus sceptiques et plus exigeants, mais toujours mal équipés pour exercer l’art d’aimer.
Plus sceptiques
Qui, passé l’adolescence (et même pendant ?), oserait encore faire rimer amour et toujours ? L’amour paraît frappé de précarité, et Philippe Sollers s’excuse presque d’affirmer, dans Passion fixe (Gallimard, 2000), qui raconte sa liaison de trente ans avec l’écrivain Dominique Rollin, que ça puisse quelquefois – mais si, mais si ! – durer longtemps. Entre les enfants nés hors mariage (près de 40 %) et ceux dont les parents se sont séparés, seule une minorité d’entre nous pourra se référer dans son enfance à une image de couple “indéfectible”. Comme si le moule s’était cassé.
Depuis qu’il est admis que chacun vivra plusieurs amours, on ne sait plus bien comment “coter” le sentiment qu’on se surprend à éprouver : désir, flirt, relation, jolie histoire ou Grand Amour ? A force de refuser de se faire avoir, on ne se donne plus : on se prête et on guette l’apparition de la moindre lézarde au ciel de lit. Puisqu’on s’attend à l’éphémère, il a d’autant plus de chances de s’accomplir.
Plus exigeants
Tout le monde, passé 12 ans, s’estime sexuellement affranchi. Les mêmes adolescentes, qui rêvent comme avant du prince charmant, se lancent en cour de récréation des vannes à propos de leurs zones érogènes. Et celles qui rougissent se font traiter de “coincées du cul”. On veut “s’éclater” et on compte sur l’autre pour mettre le feu. De plus, la vulgate psy imprégnant les émissions télévisées de grande écoute, chacun veut “s’accomplir” et éviter de “s’aliéner” dans une relation insatisfaisante. En échange d’une part – à négocier – de notre très sacrée liberté, on attend de l’autre tout à la fois de la passion, du respect, de la tolérance, de l’humour, de la responsabilité et de la virtuosité érotique. Epuisant, non ?
Les unes regrettent les “vrais hommes” et les autres fantasmes sur les “vraies femmes”. Les modèles idéaux, abondamment détaillés par les médias, intimident les soupirants. Une fois amants, on ne sait plus bien jusqu’à quand on reste en période d’essai.
Mal équipés
On aurait pu espérer que la constatation de ces déconvenues pousse à plus de réalisme dans la pratique. Pourtant, la plupart d’entre nous continuent à confondre la magie de la rencontre avec une assurance de durée. L’une ne se commande pas, l’autre requiert un minutieux travail quotidien que personne ne nous apprend. On semble mieux informé des pièges de l’amour que de son mode d’emploi. On continue à croire que l’essentiel est d’avoir trouvé l’objet de son amour, sans s’interroger sur ses propres compétences à faire durer la relation. On semble attendre de l’amour la solution à nos insatisfactions narcissiques et affectives, sans mesurer combien il a besoin de santé psychique mutuelle pour s’épanouir.
La plupart d’entre nous se préoccupent davantage d’être aimé que d’aimer. On continue à se refuser à toute “analyse” du fonctionnement de nos amours, sous prétexte que ça “tue le mystère”. On sait mal en parler avec l’autre, sinon sur le mode de la demande ou, pire, de la récrimination. L’art d’aimer, comme plein accomplissement de nous-même au bénéfice de l’autre, reste à découvrir, en autodidacte, chacun à son tour. Le paradoxe n’est qu’apparent. Nous en savons bien plus sur nos fonctionnements psychologiques et sexuels que nos parents. Comment la candeur et la fraîcheur que suppose un pari amoureux n’y aurait-elle pas perdu quelques plumes ? Peut-être mais, en la matière, nous sommes particulièrement difficiles à décourager. Peut-être parce que deux amours ne se ressemblent jamais. Peut-être parce qu’à force d’essayer d’aimer, il arrive qu’on apprenne à aimer un peu mieux.
- Jean-Louis Servan-Schreiber

vendredi 18 février 2011

Lotus Flower



I will sneak myself into your pocket
Invisible, do what you want, do what you want
I will sink and I will disappear
I will slip into the groove and cut me up and cut me up

There's an empty space inside my heart
Where the wings take root
So now I'll set you free
I'll set you free
There's an empty space inside my heart
And it won't take root
Tonight I'll set you free
I'll set you free

Slowly we unfurl
As lotus flowers
And all I want is the moon upon a stick
Dancing around the pit
Just to see what it is
I can't kick the habit
Just to feed your fast ballooning head
Listen to your heart

We will sink and be quiet as mice
While the cat is away and do what we want
Do what we want

There's an empty space inside my heart
And now it won't take root
And now I set you free
I set you free

Because all I want is the moon upon a stick
Just to see what it is
Just to see what gives
Take the lotus flowers into my room
Slowly we unfurl
As lotus flowers
All I want is the moon upon a stick
Dance around a pit
The darkness is beneath
I can't kick the habit
Just to feed my fast ballooning head
Listen to your heart

Je suis liquide

Non je ne suis pas forte
Mais je ne veux pas qu'on me porte
Non je ne suis pas forte
Mais je ne veux pas qu'on m'escorte
Non je ne suis pas forte
Mais jamais ne m'arrêterai

Non je ne suis pas grande
Mais je ne veux pas qu'on m'attende
Non je ne suis pas grande
Mais je voudrais bien qu'on m'entende
Non je ne suis pas grande
Mais jamais ne m'allongerai

Non je ne suis pas solide
Ca c'est la nature qui décide
Non je ne suis pas solide
Je suis cassable, je suis passable
Je suis liquide

Non je ne suis pas belle
Mais je ne veux pas qu'on me le rappelle
Non je ne suis pas belle
Mais ça dépend à quelle échelle
Non je ne suis pas belle
Mais tout arrive on sait jamais

Non je ne suis pas solide
Ca c'est la nature qui décide
Non je ne suis pas solide
Je suis cassable, je suis jetable

Je suis liquide de sueur et de confusion
Je suis liquide comme la lave en fusion
Je suis liquide et deviens flaque en un clin d'oeil
Je suis liquide comme la rosée sur les feuilles
Je suis liquide en écoutant couler mes veines
Je suis liquide en regardant couler la Seine
Je suis liquide quand je t'ouvre mon sillage
Je suis liquide et je t'accueille en mon village
Non je ne suis pas solide
Ca c'est la nature qui décide
Non je ne suis pas solide
Mais mieux que ça
Non...



lundi 14 février 2011

Les relations humaines et Internet, pas toujours bon ménage! | Selon Big !

Les relations humaines et Internet, pas toujours bon ménage! | Selon Big !:
Il y a maintenant déjà plusieurs années qu’Internet fait partie de notre vie quotidienne. Certains ne pourraient s’en passer, d’autres ne l’utilisent qu’occasionnellement, lorsque nécessaire. J’ai étudié il y a maintenant de cela presque 10 ans en informatique, étant donné que je n’avais aucune idée quoi faire de ma vie à l’époque. Après seulement 1 année d’études, je savais que le domaine n’était pas fait pour moi. Non pas parce que la matière ne m’intéressait pas, mais parce que je réalisais peu à peu la personnalité des gens qui m’entouraient, et je me posais certaines questions existentielles, comme, pourquoi suis-je le seul de mon groupe à accorder de l’importance à un cours de philosophie et de psychologie?
Peu à peu, mon cercle social se refermait. Je n’avais d’autres activités que des jeux en ligne, du chat ou encore de la programmation en arrière de mon vieil écran cathodique. Tranquillement mais sûrement, une personnalité se referme alors sur elle-même, et après un certain temps, selon les caractéristiques propres à chacune, il y a des gens qui vont adopter ce mode de vie, et d’autres qui vont avoir une crise existentielle. Pour moi, ce fut la deuxième option. Je ne pouvais plus vivre ainsi. J’avais un besoin criant de voir des gens. Pas de leur parler via un chat ou de jouer avec eux en ligne, mais bien de les voir en personne, de les côtoyer. Mais comment faire maintenant que je suis un handicapé social. Faire du social est relié à un talent, tout comme le golf, la danse ou n’importe quel autre sport… Être une personne joviale, aimante, sociale et confiante, ce n’est pas donné à tous, et surtout pas après des années le nez derrière un écran d’ordinateur, seul avec soi-même. Il faut alors reforger sa confiance et réapprendre à vivre. Il faut un sacré coup de pied au cul pour se réveiller et comprendre que notre vie ne s’arrête pas à un écran…
Aujourd’hui, j’étudie en gestion des ressources humaines. Je préfère de loin apprendre à comprendre un esprit humain qu’une machine. Je préfère de loin apprendre à bien socialiser et interagir avec les gens autour de moi, car ceux-ci me rendent bien plus heureux qu’un ordinateur ne pourra jamais le faire. C’est une courte parcelle de mon histoire, mais tout ça pour en venir aux relations, soit entre amis ou même entre partenaires de vie.
Avec l’arrivée de Facebook, Twitter, MySpace, et j’en passe, Internet est devenu le moyen le plus efficace et le plus rapide de communiquer. Oui, je reconnais très bien leur utilité. Nous pouvons entretenir une relation sociale avec plus de 600 personnes à la fois sur Facebook, même si selon le nombre de Dunbar, nous ne pouvons entretenir un véritable lien d’amitié avec plus de 150 personnes dans notre vie. (source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_de_Dunbar)
Le problème est que trop de gens réduisent leur communications avec leurs amis, et même parfois avec leur conjoints, à de vulgaires textos ou commentaires sur Facebook. Oui, l’information peut se transmettre rapidement. Non, nous ne pouvons pas entretenir un lien d’amitié de cette façon. Je ne m’étendrai pas sur les possibilités qu’offre Internet au niveau social, mais je vais simplement dire que nous en avons abuser, et en grand. Quand je vois un ami inscrire sur Facebook qu’il vient d’avoir une mauvaise nouvelle, et que sa copine lui demande via Facebook en commentaire comment il va, je ne comprends tout simplement pas. L’idée de l’appeler, ou même d’aller le voir en personne ne lui a pas traversé l’esprit? Je ne comprends pas. Vous vivez ensemble et vous vous parlez via Internet, et en plus pour des sujets semblables? Ça m’échappe totalement.
Oui, j’utilise Facebook. Non, je n’y vais pas aux 2 heures pour voir ce que tous font de leur vie, car j’ai la mienne à vivre. Aussi, je ne ressens pas le besoin de partager mon quotidien avec 500 personnes à toutes les heures non plus, je le fais avec les gens qui me sont proches, et en personne. Je trouve réellement que les relations sont devenues beaucoup trop superficielles, et on le ressent également dans les relations amoureuses.
On voit naître sur le web de plus en plus de sites de rencontres. Je le sais, j’ai déjà été un client de ce genre de site. J’ai expérimenté la technique, et j’en ai compris également quelque chose. Certaines personnes, incluant moi, considèrent ces sites de rencontres comme une façon de briser la glace et de rencontrer des gens que nous n’aurions jamais eu la chance de rencontrer dans nos activités quotidiennes, ou de par notre position sur le globe. Cependant, et je parle par expérience, certaines personnes, en particulier la gente féminine, utilisent ces sites de rencontres également pour élargir leur réseau social virtuel. Ces personnes veulent plus de contacts sur MSN, ou sur Facebook, pour discuter de tout et de rien, de leur vie personnelle et de leurs petits problèmes au quotidien. Avouez que le tout fait horriblement pitié. Ces gens n’ont pas suffisamment d’amis proches pour avoir de réelles discussions enrichissantes avec eux, ou encore n’ont pas de réseau social du tout!
À quoi bon parler à quelqu’un sur MSN ou sur Facebook si vous n’avez jamais rencontré la personne, et que vous ne compter jamais le faire? À quoi ça rime toutes ces relations superficielles et virtuelles? Les personnalités sont de plus en plus renfermées. On manque de confiance envers les gens et aussi de talent pour s’exprimer correctement en face de quelqu’un. Je ne blâme pas seulement Internet. C’est aussi également très déplorable qu’aucun cours de psychologie ne soit enseigné au secondaire ou même au primaire. Mais je crois tout de même qu’Internet est responsable en très grande partie de ce problème, de plus en plus grandissant de nos jours.
Nous croyons bien souvent qu’Internet au contraire nous permet d’entretenir nos relations d’amitié, comme par exemple de pouvoir discuter avec un ami qui, disons le, n’est pas notre voisin immédiat, un soir de semaine. Cependant, posez-vous la question suivante. Si le téléphone et Internet n’existaient pas, auriez-vous pris la peine d’aller voir en personne votre ami, discuter avec lui et prendre de ses nouvelles? Si la réponse est oui, alors Internet n’est seulement qu’un moyen détourné de ne pas faire d’effort. Certes, j’utilise aussi ces technologies, un soir de semaine, la fatigue tombe, et nous voulons discuter un peu avant d’aller se coucher. Mais si ces activités reviennent plus souvent qu’une visite chez votre ami, reposez-vous sérieusement la question, et réévaluez votre lien d’amitié avec la personne en question…
Pensez-y un peu. Ça vaut la peine de se questionner sur notre vie sociale et sur nos aptitudes. Et si vous vous rendiez compte en effet que vous menez une double vie? Et si votre partenaire de vie ressemblerait étrangement à une boite d’aluminium avec quelques circuits électriques plutôt qu’une enveloppe de chaire et quelques veines?
Et si vous vous rendiez compte que finalement, votre meilleur ami était votre téléphone intelligent ou votre nouvel ordinateur portable……
Un petit truc. Calculez le nombre de temps passé sur votre ordinateur personnel et le nombre de temps passé avec vos amis, en personne. Faites le rapport et observez ce qui se passe. Ensuite, on s’en reparle.

samedi 12 février 2011

Il ne se passe pas de jours que nous ne menions à l’abattoir les plus purs de nos élans. C’est pourquoi nous éprouvons une telle souffrance au cœur quand, lisant telles phrases jaillies de la main d’un maître, nous les reconnaissons pour nôtres, nous y reconnaissons les tendres pousses dont nous avons étouffé la croissance par manque de foi dans notre propre force, dans nos propres critères de vérité et de beauté. Tout homme qui laisse la paix descendre en lui, qui s’abandonne face à lui-même au désespoir de l’honnêteté, trouve la force d’émettre de profondes vérités.
Nous coulons tous de même source. Aucun mystère ne dérobe l’origine des choses. Nous participons tous de la création, nous sommes tous rois, poètes, musiciens : il n’est que de nous ouvrir comme le lotus, pour découvrir ce qui était en nous.
- Henry Miller

Extraits trouvé sur un autre blog qui m'inspire beaucoup...Ellga's Wonderland
Beaux textes , belles photos, superbe!!!

ça aussi j'adore la citation: Aimer

lundi 7 février 2011

Les oiseaux de passage


L'envol


Pour faire le portrait d'un oiseau

Peindre d'abord une cage
avec une porte ouverte
peindre ensuite
quelque chose de joli
quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d'utile
pour l'oiseau
placer ensuite la toile contre un arbre
dans un jardin
dans un bois
ou dans une forêt
se cacher derrière l'arbre
sans rien dire

sans bouger ...
Parfois l'oiseau arrive vite
mais il peut aussi bien mettre de longues années
avant de se décider
Ne pas se décourager
attendre
attendre s'il le faut pendant des années
la vitesse ou la lenteur de l'arrivée de l'oiseau
n'ayant aucun rapport
avec la réussite du tableau
Quand l'oiseau arrive
s'il arrive
observer le plus profond silence
attendre que l'oiseau entre dans la cage
et quand il est entré
fermer doucement la porte avec le pinceau
puis
effacer un à un tous les barreaux
en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l'oiseau
Faire ensuite le portrait de l'arbre
en choisissant la plus belle de ses branches
pour l'oiseau
peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
la poussière du soleil
et le bruit des bêtes de l'herbe dans la chaleur de l'été
et puis attendre que l'oiseau se décide à chanter
Si l'oiseau ne chante pas
c'est mauvais signe
signe que le tableau est mauvais
mais s'il chante c'est bon signe
signe que vous pouvez signer
Alors vous arrachez tout doucement
une des plumes de l'oiseau
et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.

Jacques Prévert

Chanson de l'oiseleur

CHANSON DE L'OISELEUR

L'oiseau qui vole si doucement
L'oiseau rouge et tiède comme le sang
L'oiseau si tendre l'oiseau moqueur
L'oiseau qui soudain prend peur
L'oiseau qui soudain se cogne
L'oiseau qui voudrait s'enfuir
L'oiseau seul et affolé
L'oiseau qui voudrait vivre
L'oiseau qui voudrait chanter
L'oiseau qui voudrait crier
L'oiseau rouge et tiède comme le sang
L'oiseau qui vole si doucement
C'est ton cœur jolie enfant
Ton cœur qui bat de l'aile si tristement
Contre ton sein si dur si blanc

Jacques Prévert

Mon ange


je veux que tu me retiennes
je voudrais juste m'arrêter là
guérir toute ta peine
et renaitre avec toi

alors cet espace autour de moi
ce vide cette lumière
c'était donc toi
je savais qu'un jour je finirai
à force d'y croire
par te retrouver
ma chance c'est que t'es là devant moi
et moi cette fois je veux rester
ne plus croire que si j'aime on va m'abandonner

je t'aime mon ange
que plus rien ne change


Merci Gilbert...je ne connaissais pas...

How can I help you, please let me try to
I can heal the pain that you're feeling inside

mardi 1 février 2011

Je suis un être humain; Carlos Chapman


La fille damnée

Dis moi combien
Combien de deniers
forgeron
Pour ferrer mon
coursier
C'est cinq sols
pour vous mon prince
seulement
cinq sols et un dernier

J'entends chanter
la fille damnée...
A la lune montante
j'entends l'oiseau
chanter
ma jolie, ma si jolie
file dans la nuit

Au premier fer
que tu poseras
mon bon père
il va t'appeler
au premier clou
que tu mettras
il va t'appeler mon père

Qui est ce diable
Qui m'appele père dis moi qui il est sur le
champ
C'est la fille
ta chère fille Jeanne
ta fille morte et enterrée

Dis moi, ma fille
qui t'a damnée
là-bas sur la lande
et les blés
C'est cet homme
le long de la mer
Chaque jour
Il venait me trouver

Prenez mon corps
ma bague et ma robe
sous la lune
il faut les brûler
A la brune
vous jetterez mes cendres
au vent, au vent
vous les jetterez

Cécile Corbel