dimanche 2 novembre 2014

Le rôle dans lequel je m'enferme : Le médiateur . A méditer pour modifier mon comportement

Votre rôle : Le médiateur - Psychologies.com:



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Les manifestations : son désir est d’échapper aux conflits, de mille et  une façons. En négociant, en marchandant, en prenant sur soi, en pratiquant la politique de l’autruche. Tout sauf la violence de l’affrontement. Le médiateur est très empathique, généreux et adaptable. Ces qualités font de lui l’ami, le conjoint, le collègue idéal des temps difficiles. Compréhensif et à l’écoute de tous, il n’hésite pas à se mettre entre parenthèses pour dénouer ou éviter une crise. Sa popularité, réelle, et son désir sincère de rétablir l’harmonie attirent autant les personnes bien intentionnées que celles qui se servent de sa bonne volonté. Le bénéfice est évident : être aimé, avoir de l’attention et des jugements positifs de son entourage. Mais la paix à tout prix est très coûteuse, physiquement et émotionnellement. Passer derrière les autres est source de frustration et finit par entamer l’estime de soi.

À la source : une grande fragilité narcissique peut expliquer cette propension au sacrifice. Amour très conditionnel des parents, famille où les conflits débouchaient sur de la violence, sentiment d’une dette à payer pour avoir le droit d’exister (mort d’un proche…), mésentente conjugale où l’enfant devient le trait d’union entre ses parents, etc. Dans tous les cas, le médiateur a eu très tôt la certitude qu’il devait beaucoup donner pour être aimé.

Comment se libérer : en revenant à soi, à son désir. Souvent par un travail en thérapie ou en analyse. Au quotidien, oser dire non à son entourage peut aider à apprivoiser la peur du conflit. Enfin, apprendre à recevoir peut être bienfaisant pour ceux qui n’existent qu’en donnant.

lundi 21 juillet 2014

Strength and Beauty



Elle l’aimait parce qu’elle avait
senti en lui une force, une liberté, une assurance qu’elle ne possédait
pas et qui comptaient davantage à ses yeux que l’argent, la beauté, la
position sociale, la feuille de salaire, car cette force, cette force
qui vient de soi, qui rend libre, c’est tout ce qu’elle voulait posséder
un jour.



- Katherine Pancol


Video : Pina - Wim Wenders


jeudi 3 juillet 2014

Le mythe qui détruit les relations et nous vide de notre énergie. « Mon Yoga Virtuel

Le mythe qui détruit les relations et nous vide de notre énergie. « Mon Yoga Virtuel
Avez-vous la même tendance que j’ai eue pendant des années de donner sans retenue, mais d’être vidée, triste et mal aimée? Pendant longtemps je me suis demandée pourquoi je souffrais toujours en relation alors que je donnais tellement d’amour et de présence aux gens autour de moi. Jusqu’au jour où j’ai réalisé (grâce à la dépression) que je faisais passer le bien-être des autres avant le mien, car j’avais peur de ne pas être aimée!
Inconsciemment j’avais ingurgité les croyances populaires comme ” Il faut penser aux autres avant de penser à soi ” et ” c’est égoïste et narcissique de penser à soi ” et je m’étais complètement oubliée dans le processus.
Je donnais, donnais, donnais et donnais sans jamais me demander si mes relations étaient saines et si j’avais VRAIMENT envie de donner autant.
Au fil de ma guérison et de mon cheminent personnel, j’en suis venue à réaliser que cette “compassion machinale” est en fait un grand mythe qui détruit nos relations et nous vide de notre énergie, car elle prend racine dans une mentalité de manque et de peur (peur du rejet, des jugements, de la culpabilité, peur d’être authentique, etc)
Après tout, n’avons nous pas aussi grandi en entendant les sages dirent:
” La charité bien ordonnée commence d’abord et avant tout avec soi-même ”
Aujourd’hui, je vous partage les exercices qui m’ont aidée à me placer au centre de ma vie et appris à donner aux autres et à moi-même ce que j’appelle de la compassion inspirée. C’est-à-dire de la compassion qui prend sa source dans l’équilibre, l’amour, l’authenticité et le respect de son âme.
Premièrement, assoyez-vous dans un endroit tranquille et respirez profondément pendant 3 à 4 minutes.
Ensuite posez-vous les deux questions suivantes (soyez très honnête envers vous-même, sans jugement aucun).
1) Quels sont les cinq besoins fondamentaux qui nourrissent mon âme et me permettent d’être heureuse et en équilibre?
Exemple le respect, le sommeil, le silence, l’amour, le yoga, la marche, la peinture, les amies positives, etc,,
2) Quelles sont les raisons qui m’empêchent de prendre soin de moi?
Une fois que vous avez déterminé les cinq éléments essentiels à votre bonheur et équilibre et démasqué les excuses qui vous empêchent de prendre soin de vous (nous avons tous au moins 5 minutes par jour à nous consacrer!) il faut alors apprendre à mettre des balises claires et saines avec soi et avec les autres c’est-à-dire:
A) Apprendre à dire non avec amour et compassion en étant ferme, mais authentique
B) Arrêtez de gérer nos agendas comme si nous étions le PDG de l’Univers avec 100 000 rv, soupers et activités de toutes sortes.
C) Planifier des rendez-vous quotidiens ou hebdomadaires avec soi-même pour prendre soin de SOI et nos cinq besoins fondamentaux (aucune excuse permise ; ) )
D) Apprendre à écouter les signaux de notre corps et accepter de se reposer sans culpabilité
E) Devenir conscient des aliments que l’on mange et essayer de choisir des aliments qui nous donnent de l’énergie au lieu de nous vider de nos réserves (évitez le sucre, les aliments industriels et les farines blanches choisir les fruits, les légumes, les verdures et les graines)
Et puisque la transformation et le bonheur sont comme un muscle que l’on entraine au gym, voici une suggestion de mantra à répéter tous les jours pendant 21 jours pour nous aider à intégrer ces nouvelles pratiques.
“Aujourd’hui je me donne la permission de prendre soin de moi”
J’espère de tout coeur que ces exercices vont vous aider à prendre conscience de l’importance de prendre soin de vous AVANT de prendre soin des autres afin d’éviter le surmenage et la dépression.
Et vous, quelles sont les pratiques qui vous aident à vous placer au centre de votre vie? Avez-vous une histoire à raconter qui pourrait inspirer d’autres personnes? N’hésitez pas à laisser vos commentaires sous la vidéo
Avec toute mon affection,
Katerine Brisebois
coach antistress et yoga thérapeute
www.yoganistakaterine.com

jeudi 26 juin 2014

mardi 27 mai 2014

Fête des mamans

Moi aussi je souhaite un bonne fête à ma maman à moi...Quoiqu'elle pense, je l' aime même si je suis incapable de le dire, c'est ma maman et ça c'est sacré!
Et aussi à ma grand-maman, la maman de mon papa...
Voici la dernière photo prise d'elle; elle qui depuis vingt ans disait à chaque fois qu'on la prenait en photo: " Oui prends-moi en photo, c'est peut-être la dernière..." Finalement elle nous a quitté à 94 ans, et jusqu'au bout elle avait toute sa tête et avait toujours le sens de l' humour!!!
Une pensée aussi pour ma oma que je n'ai pas connue longtemps...
Eh ouais séquence nostalgie aujourd'hui...pas négatif du tout...de temps en temps il faut se souvenir de ses racines.
Hommage à toutes les mamans!!!
"Louange à vous, mères de tous les pays, louange à vous en votre sœur ma mère, [...]. Mères de toute la terre. Nos Dames les mères, je vous salue, vieilles chéries, vous qui nous avez appris à faire les nœuds des lacets de nos souliers, qui nous avez appris à nous moucher, ou, qui nous avez montré qu’il faut souffler dans le mouchoir et y faire feufeu, comme vous disiez, vous mères de tous les pays, vous qui patiemment enfourniez, cuillère après cuillère, la semoule que nous, bébés, faisions tant de chichis pour accepter, vous qui, pour nous encourager à avaler les pruneaux cuits, nous expliquiez que les pruneaux sont de petits nègres qui veulent rentrer dans leur maison et alors le petit crétin, ravi et soudain poète, ouvrait la porte de la maison, vous qui étiez sans cesse à arranger nos mèches bouclées et nos cravates pour que nous fussions jolis avant l’arrivée des visites ou avant notre départ pour l’école, vous qui sans cesse harnachiez et pomponniez vos vilains nigauds petits poneys de fils dont vous étiez les bouleversantes propriétaires, vous qui nettoyiez tout de nous et nos sales genoux terreux et écorchés et nos sales petits nez de marmots morveux, vous qui n’aviez aucun dégoût de nous, vous, toujours si faibles avec nous, indulgentes qui plus tard vous laissiez si facilement embobiner et refaire par vos fils adolescents et leur donniez toutes vos économies, je vous salue, majestés de nos mères. Je vous salue, mères pleines de grâce, saintes sentinelles, courage et bonté, chaleur et regard d’amour, vous aux yeux qui devinent, vous qui savez tout de suite si les méchants nous ont fait de la peine, vous, seuls humains en qui nous puissions avoir confiance et qui jamais, jamais ne nous trahirez, je vous salue, mères qui pensez à nous sans cesse et jusque dans vos sommeils, mères qui pardonnez toujours et caressez nos fronts de vos mains flétries, mères qui nous attendez, mères qui êtes toujours à la fenêtre pour nous regarder partir, mères qui nous trouvez incomparables et uniques, mères qui ne vous lassez jamais de nous servir et de nous couvrir et de nous border au lit même si nous avons quarante ans, qui ne nous aimez pas moins si nous sommes laids, ratés, avilis, faibles ou lâches, mères qui parfois me faites croire en Dieu. "
Citation de Albert Cohen, Le livre de ma mère.